top of page

Podcasts

Ancre 1

• Autrices

« Il y a 20 ans, la théoricienne et militante lesbienne Monique Wittig disparaissait, laissant une œuvre qui reste encore à découvrir, notamment son livre La pensée straight. Quelle est cette pensée ? Qui détermine nos représentations et nos idées ? Et pourquoi les lesbiennes y échappent-elles ? ».

« Plus qu'une pionnière de l'autofiction, Violette Leduc est aussi l'une des première autrices à écrire sur la fluidité du genre, anticipant des formes dont Judith Butler donnera par la suite les jalons théoriques. Un temps oubliée, son œuvre apparait à présent dans toute sa dimension novatrice ».

« La compagnie des oeuvres met en parallèle les destins de deux romancières et théoriciennes de la pensée féministe, Virginie Despentes et Monique Wittig ».

4 épisodes

« Signes des Temps, première : qu'est-ce qu'appartenir, qu'est-ce qu'une identité ? Musulmane pratiquante et lesbienne “pécheresse”, femme individualiste et militante féministe, Fatima Daas signe un premier livre âpre, parfois discutable et sans concession : La petite dernière ».

« “Ce que je veux, c’est être au cœur de ma vie – être là où l’on se trouve, contemporain de soi-même dans sa vie, prêter une totale attention au monde, qui vous inclut”. Du queer au cancer, de la photographie à l’écriture, de Barthes à la guerre du Vietnam, Susan Sontag, lesbienne et militante, a réalisé ce vœu, signant l’impossibilité de distancier la pensée et la vie, le monde et soi. 16 ans après sa disparition, entre luttes LGBT et règne de l’image, sa voix résonne encore ».

« Elle a été l’une des premières à proposer une vision radicale de la masculinité : l’écrivaine Virginie Despentes, l’autrice de Baise-moi, Apocalypse Bébé ou Vernon Subutex. Treize ans après la King Kong Théorie, elle revient sur les thèmes de ce grand essai féministe : ses positions sur la prostitution et la pornographie ont-elles changé ? Comment faire pour éviter le viol : éduquer les garçons, ou apprendre aux filles à se défendre ? Est-ce qu’il y a vraiment des hommes qui ont violé “sans s’en rendre compte” ? Pourquoi le schéma du sexe sous contrainte est-il si présent dans la pornographie, et comment ouvrir les imaginaires érotiques ? »

« Dans la deuxième partie de ce grand entretien avec Virginie Despentes, il est question de colère et de violence, à travers l’analyse des personnages masculins dans son oeuvre. De la violence incontrôlable des auteurs de violences conjugales, de celle bien plus acceptée et normalisée des hommes placés à de très hauts postes à responsabilité. De celle de la romancière aussi : comment la violence peut parfois la dépasser, mais aussi l’aider dans sa vie personnelle.

Dans quels espaces, et de quelle manière déconstruire ses propres mécanismes de violence ? »

« Pour la troisième partie de cet entretien, il est question de féminisme et d’art. Comment ses convictions politiques, notamment son féminisme, ont-elles changé le regard qu’elle porte sur les oeuvres littéraires ? Plus largement, comment peut-on concilier ses convictions féministes avec sa consommation d’oeuvres artistiques – majoritairement masculines, souvent misogynes ? En quoi le cinéma a t-il permis de structurer notre vision binaire et stéréotypée du genre et des corps féminins ? »

« Peut-on réinventer l’hétérosexualité ? Qu’est-ce que cela implique ? Changer le regard que l’on porte sur la séduction, les relations amoureuses et sur soi-même. Virginie Despentes l’explique dans ce quatrième et dernier épisode, elle qui selon ses termes est “devenue lesbienne” à 35 ans, lorsqu’elle est tombée amoureuse d’une femme. Enfin, elle pose un regard critique sur le féminisme français contemporain, le militantisme et la prise en charge des violences masculines par l’État. Puisque ni le recours à la police, ni à la justice ne règlent le problème de la violence masculine, que faire des hommes violents ? »

« Elle s’appelait Monique. Lesbienne, écrivaine, militante et une des fondatrices du MLF, elle n’apparaissait pas aux côtés de ses contemporaines au Panthéon des féministes françaises. Jusqu’à ce que la quatrième vague du féminisme et le militantisme sur les réseaux sociaux portent aux nues sa pensée politique. Qui était celle qui a un jour affirmé que “les lesbiennes ne sont pas des femmes” ? » 

« Dès mai 1968, elle pense le mouvement féministe qui vient. Lesbienne matérialiste, elle veut rompre le contrat social hétérosexuel, théoricienne littéraire, elle travaille le genre grammatical. Visionnaires, les combats de Monique Wittig restent brûlants d'actualité ».

« Poète noire, féministe, lesbienne, mère, guerrière, Audre Lorde n'a cessé de combattre, dans sa vie, et à travers ses textes, le racisme, le sexisme, l'homophobie et toutes formes d'injustices sociales ».

Ancre 2

• Parcours lesbiens

« D’où viennent nos désirs ? Comment sont-ils construits ? Comment évoluent-ils ? Quelles possibilités s’offrent à nous pour les découvrir, et les vivre ?
À travers les récits de femmes devenues lesbiennes après de longs parcours hétérosexuels, cet épisode s’interroge sur ce que l’autrice féministe Adrienne Rich appelle « la contrainte à l’hétérosexualité ». Comment cette orientation sexuelle perçue comme naturelle est-elle en réalité socialement construite et imposée ? Comment participe-t-elle à rejouer les normes de genre, et par là même l’appropriation du corps et du travail des femmes par les hommes ? Que vivent ces femmes qui sortent de l’hétérosexualité ? Comment réinventer l’hétérosexualité pour qu’elle ne soit plus un outil du patriarcat ? ».

« Elles sont lesbiennes, elles sont en couple et elles sont journalistes. Christine Gonzalez et Aurélie Cuttat vous emmènent au Gouinistan ! Embarquez pour ce voyage inédit où elles racontent les hauts et les bas de leur parcours LGBTQ. Itinéraire prévu : des escales dans leurs familles, chez leurs ami.e.s, et des rencontres avec des personnalités fortes qui tracent les contours de la culture lesbienne en Suisse et alentour ».

« Podcast qui raconte les histoires de femmes qui aiment les femmes entre fiction radiophonique, témoignages et rencontres avec des spécialistes ».

« “Dans la lutte anti-raciste, les LGBTphobies ne sont pas encore prioritaires”, déplore Audrey, femme queer et noire dans l'épisode 35 d'Extimité ».

« Mathilde est née en Vendée dans les années 80, dans un milieu où l’homosexualité n’existe pas. Elle a dû se battre pour pouvoir accepter et vivre la sienne. A force de lectures et de militantisme, elle a enfin pu trouver son identité de gouine au sein de la communauté queer. Enfin, elle croyait savoir qui elle était. Et puis un jour elle s’est mise en couple. Elle a réalisé qu'elle ne savait pas allumer un poêle à bois. Et tout s’est écroulé ». 

« Comment devenir lesbienne ? est un podcast de Norah Benarrosh-Orsoni, produit par le Collectif Archives LGBTQI, avec le soutien de la Dilcrah ». 

« L’amour, le vrai. Voilà ce qu’il a suffit à l’artiste Aloïse Sauvage pour comprendre qu’elle aimait les filles. Sa sœur aussi l’a compris très tôt. Elle nous parle de son premier amour, de sa famille, mais aussi et surtout de ses doutes, dans un épisode aussi touchant qu’intéressant ».

« Claire Pommet raconte l’histoire de son premier amour, de l’évidence d’une telle rencontre, et des difficultés qu’elle a pourtant eu à accepter sa sexualité, quitte à se retrouver parfois dans des situations critiques ».

« Céline Pham fait partie des rares femmes cheffes de France. Issue d’une famille asiatique conservatrice dans laquelle l’homosexualité n’existait pas, elle a du s’armer de courage pour vivre enfin la vie qu’elle voulait mener et pour que ses proches l’acceptent ».

« Journaliste émérite, militante pour les droits LGBT et féministe de renom depuis plus de vingt ans, Caroline Fourest raconte pour la première fois de sa carrière médiatique son éveil lesbien et la rencontre avec la femme de sa vie, Fiammetta Venner ».

« Fatima est une femme, elle est musulmane croyante et pratiquante, elle a grandi en banlieue, et devinez quoi ? Elle est aussi lesbienne, et fière de l’être. Après s’être racontée dans son roman semi-autobiographique à succès, La Petite Dernière, elle revient sur son histoire passionnante ».

« Irène, mère de deux enfants, nous fait part du récit poignant de son coming out. Elle raconte comment, alors qu’elle était mère de deux enfants en bas âge, elle a du tout plaquer pour enfin vivre sa vie en tant que lesbienne. Pourtant, les obstacles ont été nombreux et personne ne lui a facilité la tâche dans le petit village où elle vivait. Elle a bien failli tout perdre ».

« Hoshi a été victime d’homophobie avant même d’avoir réalisé qu’elle était lesbienne, et l’est encore tous les jours sur les réseaux sociaux. Elle utilise aujourd’hui sa visibilité pour lutter contre les discriminations infligées à la communauté LGBTQI+ ».

« Candidate de télé-réalité, Fanny Salvat fait partie des premières à avoir ouvertement assumé son homosexualité dans une émission. Elle a même rencontré son premier amour lors d’un tournage ».

« Marie-Clémence a grandi dans une famille catholique pratiquante. Ça ne l’a pas empêchée, à 22 ans et alors qu’elle était avec un homme, de tomber amoureuse d’Aurore. Depuis, elles sont mariées et mamans d’une petite Charlie, née par PMA ».

« Marie Papillon fait partie de celles et ceux qui savent depuis leur naissance. Voici son coming out ».

« “Aujourd'hui, je m'identifie comme gouine et c'est politique. Plus que lesbienne, se revendiquer comme gouine s'inscrit dans un cadre militant féministe” proclame Aïcha dans ce dernier épisode de la première saison d'Extimité ».

« C'est le deuxième volet de l'émission interview sur Salima Amari et son livre Lesbiennes de l'immigration. Ce premier volet expliquera ce que signifie  être lesbiennes de l'immigration, les enjeux… ».

« “Les rares fois où elles sont représentées dans la culture mainstream, les lesbiennes vivent toujours un drame autour de leur sexualité. Avec ma pièce, j'ai voulu montrer que ça pouvait surtout être normal et même un non-sujet”, raconte Mélodie dans l'épisode 10 d'Extimité ».

« Mathilde veut devenir juive. Personne dans sa famille n’est juif. Mais depuis plusieurs années déjà, elle étudie la Torah et ses commandements, elle apprend l'hébreu et fréquente des rabbins. Car ce sont les rabbins du Consistoire qui, un jour, lui  accorderont ou pas sa conversion. Elle apprend sa future religion et pratique avec passion : ne pas fumer le samedi, allumer les bougies de shabbat, réciter les prières... Mais il y a un problème. Mathilde est avec une fille, d’origine iranienne en plus. Une situation inadmissible pour les orthodoxes : “S’ils me chopent en train d’embrasser ma copine, je suis morte, quoi”. Pourquoi, comment peut-on se convertir à une religion qui refuse son identité sexuelle ? ».

« Certain.e.s appellent ça “sortir du placard”, mais on parle plus régulièrement de coming-out. Ce moment où l'on ressent le besoin de mettre des mots sur notre orientation sexuelle ou notre identité de genre et de l'annoncer à nos proches.

Le podcast Quouïr donne la parole à des personnes qui ont décidé de faire entendre qui elles sont, dans toute leur diversité ».

6 épisodes

« Visiblement, la terre entière le savait avant elle : Elodie est homo. Encore aujourd'hui, on lui demande comment s'est déroulé son coming-out. Alors que le plus dur n'est pas forcément de le dire aux autres. Ça peut être surtout de se le dire à soi. A travers des extraits de son journal intime, les témoignages de ses proches et des sons rigolos, Elodie raconte un changement progressif de regard. Un chemin vers soi qui passe par le déni, la peur, les idées noires, et mène à l'acceptation ».


Prix de la visibilité LGBTI : Out d'or 2018 du meilleur documentaire.

« Cette création sonore s'intéresse au droit d'asile pour les personnes LGBT. Une procédure d'asile particulière qui concerne les personnes subissant des persécutions dans leur pays d'origine en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. C'est l'histoire de Dominique ».

« Le podcast qui parle d’amour et fait entendre les voix de femmes qui aiment des femmes ».

« Le podcast qui vous dit tout sur le quotidien des femmes qui aiment les femmes (coming out, rencontres, vie de couple, mariage, enfants, relations

avec les proches, travail) ».

Ancre 3

• Culture et société

« De nombreux ouvrages récemment parus témoignent d'un intérêt croissant pour le lesbianisme politique. Au-delà même de l'orientation sexuelle, le lesbianisme serait-il un moyen de fragiliser la société patriarcale; un chemin souhaitable vers l’émancipation féminine, ou même un combat politique ? ».

« Y a-t-il eu un moment collectif de tolérance envers l'homosexualité entre 1919 et 1939 ? En Europe, l'entre-deux-guerres est une période d'affirmation de plus en plus libre d'une identité homosexuelle, tendance qui sera interrompue par la guerre et mettra plusieurs décennies à renaître ensuite ».

« Dans les villes, certains quartiers constituent des lieux importants de sociabilité gay et lesbienne : c'est le cas du Marais à Paris ou du Village à Montréal. Comment ces espaces, pour certains historiques, se sont-ils formés ? Par qui sont-ils habités et fréquentés ? Et quel est leur avenir ? ».

« Lucy Schwob (Claude Cahun) et Suzanne Malherbe (Marcel Moore) sont un couple de femmes artistes, proches des mouvements avant-gardistes de l’entre-deux guerres ».

« Douce Dibondo a promené son micro lors de la pride du 4 juillet 2020 à Paris, organisée par plusieurs collectifs. Dans ce documentaire qui fait office d'archive pour que vivent nos actions et luttes malgré le silence médiatique qui les entourent ».

« Danièle Cottereau, 72 ans, était animatrice et productrice des premières émissions radio lesbiennes et féministes sur la bande FM en France. De 1982 à 1984, Radio Fréquence Gaie, était la seule radio au monde à diffuser des contenus faits par et pour homosexuel-le-s 24h/24 et 7j/7 ».

« Après que Mila, une adolescente a été menacée de mort pour avoir critiqué l'islam sur Instagram, le débat public a été traversé par l'amalgame entre la notion d'insulte à la religion et celle d'atteinte à la liberté de conscience. Où en est-on aujourd'hui avec le droit de critiquer la religion ? ».

« Elle va tellement de soi, qu’il fut un temps où elle n’avait même pas de nom. Parce que l’hétérosexualité est considérée comme majoritaire, universelle et naturelle. Parce qu’elle est la norme. La percevoir comme une simple préférence sexuelle individuelle, c’est ne pas voir qu’elle est aussi un système politique, une manière de penser le monde. L’hétérosexualité conditionne notre manière de vivre ensemble en ce qu’elle invisibilise, délégitime et discrédite les non-hétéros.
En quoi l’hétérosexualité est-elle un système politique ? En quoi est-elle une question économique ? En quoi ce système est-il violent ? Pourquoi existe-il cette contrainte à l’hétérosexualité ? ».

« Dans son roman Les Guerrillères, l’écrivaine et théoricienne lesbienne Monique Wittig écrit “fais un effort pour te souvenir, ou à défaut, invente”. Cette phrase a quelque chose qui hante. Elle s’adresse aux lesbiennes, et dit, en substance : “Cherche cette, ton, histoire, cette histoire à trous, cette histoire qui manque, dont on t’a amputée. Et à défaut de la trouver ; cette histoire qui parle aussi de toi, qui t’est dissimulée ; compose avec ce manque, fais-la, écris-la, fabrique-la. Crée”. Monique Wittig, en quelque sorte, nous exhorte. Voilà peut-être le point de départ le plus intime de ce projet. Cette histoire – subjective – des lesbiennes raconte aussi comment l’historiographie officielle est hétéro-centrée, comme les représentations culturelles dominantes tendent encore à effacer les minorités, en l’occurrence lesbienne ».

4 épisodes

« Pendant la première guerre mondiale, les femmes ne se contentent pas de “tenir la maison France” en allant travailler dans les usines, elles conquièrent un autre bastion traditionnellement masculin : le football ».

2 épisodes

« Aux marges de la société, les communautés homosexuelles ont longtemps formulé des discours contestataires, constituant comme une culture subversive. La reconnaissance en cours de l'égalité des droits vient-elle émousser pratiques et expériences ? Que serait aujourd'hui une culture gay ou lesbienne ? ».

4 épisodes

« Championne sportive multidisciplinaire (poids, boxe, foot, etc…), aucun sport ne résistait à Violette Morris, athlète hors norme, figure lesbienne dérangeante des Années folles, tortionnaire - ou pas - au service de l'Allemagne nazie... Parcours d'une “atypique” qui voulait avant tout être libre ».

2 épisodes

« Coming out, visibilité, maternité, amours… Les lesbiennes aujourd’hui. 

Deux générations et une loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe plus tard, je me demande où nous en sommes ? Comment se dire lesbienne, comment le dire aux autres ? Qu'est-ce que cela révèle de notre société, des normes, des rapports de domination ? Les témoignages de Virginie, Hanane et Sy sont commentés par trois sociologues ». 

« Comment se fabriquent ces identités dans des contextes sociaux et juridiques parfois très répressifs ? Comment se muent-elles face à des législations telles que le “mariage pour tous” qui égalisent les droits et effacent des particularismes discriminatoires ? Égalité...au détriment de l'identité ? ».

« Zoom sur une équipe féminine de football en lien avec une association créée en 2012, qui milite pour la promotion des femmes et des personnes transgenres dans le football et la lutte contre les discriminations dans le sport ».

Ancre 4

• Homoparentalité et PMA

« Depuis la nouvelle loi bioéthique ouvrant la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, les centres de PMA ont reçu 3 500 dossiers supplémentaires en 2021. Sensibilisé par un couple d'amies lesbiennes, Clément, 33 ans, envisage de faire un don de sperme ».

3 épisodes.

« Pour avoir un enfant qui leur ressemble, les femmes noires, comme Sandrine, attendent en moyenne huit ans avant de bénéficier d'un don d'ovocytes en France. Les donneuses se font rares, c'est pourquoi Sandrine s'est résolue à partir à l'étranger. Pauline, elle, a décidé de donner ses ovocytes ».

« Quelles sont les règles qui encadrent actuellement la PMA ? Comment ont-elles évolué depuis les premières lois bioéthiques de 1994 ? Quelle différence entre l’infertilité et la stérilité ? La PMA est-elle prise en charge par la Sécurité sociale ? Comment fonctionne le don de gamètes ? » 

« La procréation médicalement assistée existe depuis les années 1980 en France. Alors, pourquoi son extension aux femmes célibataires et aux couples lesbiens pose-t-elle problème ? Ses opposants évoquent plusieurs arguments sociaux et éthiques, mais au fond, le vrai blocage se situe dans le dépassement du cadre hétérosexuel de la PMA. En quoi s’inquiéter de la pénurie de gamètes face à l’extension de la PMA revient à donner la priorité aux hétérosexuels dans leur projet de parentalité ? Pourquoi l’opposition entre “PMA sociale”  et “PMA médicale”  n’a-t-elle pas lieu d’être ? La loi bioéthique en discussion inclut-elle les personnes trans ? ».

« Camille est née par PMA. Alors qu’elle n’a jamais trouvé gênant d’avoir deux mères - bien au contraire -, c’est la société, l’opinion publique et même les services sociaux français qui l’ont souvent poussée à avoir honte de qui elle

était ».

« Alors que le projet de loi de bioéthique doit être présenté fin juillet en Conseil des ministres et que les opposants à la PMA s’organisent dans la contestation, Quouïr propose un autre regard sur ce débat marquant du quinquennat Macron. Après une première saison sur le coming-out, Quouïr est de retour pour explorer un nouvel enjeu fondamental au sein de la communauté LGBT : l’homoparentalité. Rozenn Le Carboulec est partie à la rencontre de celles et ceux pour qui le désir de fonder une famille est devenu une véritable épreuve ».

« L’évolution de la société et de la médecine pousse à ne pas se cantonner au domaine strictement médical. Nous écouterons des gens de terrain en dialogue avec écrivains, philosophes, juristes... ».

5 épisodes

« Adila Bennedjaï-Zou a décidé de créer cette série quand elle a voulu faire un bébé à 43 ans et qu'elle a découvert qu'elle n'en avait pas le droit. Elle interroge à la fois les progrès médicaux, les moyens financiers, la loi, les questions de bioéthique et son envie d'avoir un enfant grâce à plusieurs témoignages. Le tout lié à l'assistance médicale à la procréation ».

6 épisodes

« Fin septembre, le Comité consultatif national d’éthique s’est prononcé pour l’ouverture de la Procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules. Tous les voyants sont donc au vert pour sa légalisation, dans le cadre de la révision de la loi bioéthique, dont les parlementaires devraient débattre début 2019. On entend beaucoup de voix s’exprimer sur le sujet. Mais dans les médias traditionnels, les couples de lesbiennes sont trop souvent exclus du débat. C’était le moment pour Quouïr de dégainer un épisode d’urgence. Rozenn Le Carboulec a rallumé son micro pour recevoir deux couples de femmes qui ont bénéficié de la PMA ».

« Mathilde doit adopter l'enfant qu'elle a eu avec sa compagne. Depuis le mariage pour tous, c'est la seule solution dans une famille homoparentale pour que "l'autre mère", la pas-biologique, puisse avoir un statut auprès de l'enfant qu'elle a voulu, bercé, soigné... Mais à l'automne 2013, tout le monde tâtonne autour de cette démarche. Entre tracas administratifs, visite des flics et tensions dans le couple, ce parcours à la fois intime et politique révèle des inquiétudes enfouies autour du statut de parent ».

Prix « Grandes ondes » de la meilleure création documentaire au festival de Brest Longueur d'ondes 2018.

« Après 7 mois de débats houleux, la loi sur le mariage et l’adoption pour tous est votée le 23 avril 2013 à l’Assemblée nationale, elle reste pourtant inachevée. En France, la PMA reste réservée aux couples hétérosexuels. Les couples de françaises – ou les célibataires – qui veulent avoir un enfant par insémination artificielle, n’ont donc d’autre choix que de franchir les frontières (Belgique, Espagne, Pays-Bas, Danemark) ».

« Le podcast qui donne la parole aux familles “extraordinaires” : homoparentales, monoparentales et adoptantes. Ici on parle d'homoparentalité, de coparentalité, de PMA, de GPA, d'insémination artisanale, d'adoption et de donneur ».

Ancre 5

• Santé

« Les clichés et mythes autour de la sexualité des lesbiennes créent un manque de visibilité et de prise en charge au niveau médical. Les conséquences sur leur santé sont réelles. L'invitée est Cécilia Goodman, chargée du projet Go To Gynéco ».

« Philosophe de formation, spécialisé-e en santé sexuelle, Camille a co-fondé en 2008 l’association Les Klamydia’s pour sensibiliser sur la santé sexuelle des femmes qui ont des relations sexuelles avec des femmes (FSF). Dans cet épisode, iel aborde entre autres les stéréotypes qui entourent la sexualité des FSF, revient sur les raisons d’un moindre recours aux soins gynécologiques et sur l’importance de la prévention et de la formation des professionnel.les de santé ».

bottom of page