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Violences et discriminations

« Encore aujourd’hui, en raison d’une inadaptation des outils de mesure – et surtout d’un manque d’intérêt des autorités sur ces questions –, les violences envers les femmes bi, lesbiennes et les personnes trans continuent d’être largement sous-évaluées et peu prises en compte dans les politiques publiques. Pourtant, pour comprendre mais surtout pour prévenir et lutter contre les violences LGBT-phobes, il est nécessaire de pouvoir les comptabiliser et les nommer. Ainsi, Flora Bolter, co-directrice de l’observatoire LGBT+ de la Fondation Jean Jaurès, propose ici des pistes d’analyses et des solutions en insistant sur le caractère genré des violences LGBT-phobes et l’intérêt d’adopter une démarche intersectionnelle ».

« Cette synthèse examine l’étendue des violences subies pendant l’enfance et la période de jeunesse dans le cadre intrafamilial, en focalisant l’attention sur la situation des minorités homosexuelles et bisexuelles féminines et masculines. Elle a été réalisée à partir de l’enquête quantitative « Violences et rapports de genre » (VIRAGE) menée en 2015 par l’Ined auprès d’un large échantillon d’hommes et de femmes en France, afin de mesurer l’étendue des violences subies par les personnes au cours de leur vie ».

« Alors que les agressions LGBTphobes se sont multipliées ces derniers mois en France, relayées par la presse et les réseaux sociaux, quel état des lieux dresser des LGBTphobies dans la société française en 2019 ? Qui sont les victimes ? Quel est le profil des agresseurs ? Les deux directeurs de l’Observatoire LGBT+ de la Fondation Jean-Jaurès, Flora Bolter et Denis Quinqueton, et Jasmin Roy, président fondateur de la Fondation Jasmin Roy-Sophie Desmarais, analysent les résultats d’une enquête qui s’inscrit dans la continuité de celle qui avait été réalisée en juin 2018, " L’homophobie dans la société française" ».

« L’Ifop publie une enquête sur le regard des français sur l’homosexualité,  l’homoparentalité et leur degré d’adhésion aux différents préjugés et opinions LGBTPHOBES. Réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 3 000 personnes, cette étude met en lumière une acceptation croissante de l’homosexualité et de l’homoparentalité dans la société mais aussi la persistance de certains clichés hétérosexistes, en particulier dans les catégories de la population les plus influencées par la religion ».

« Quelle est l’ampleur des LGBTphobies en France ? Qui sont les agresseurs ? Quel est l’impact des LGBTphobies sur la vie des minorités sexuelles ? La Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais a fait réaliser en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès et la DILCRAH une grande enquête permettant de mesurer l’ampleur des actes de harcèlement ou d’agression à caractère homophobe dont peuvent être victimes les LGBT ».

« Quelle est l’ampleur des agressions et des discriminations subies par les personnes bi, trans, gays et lesbiennes en France ? Quels sont les lieux où les risques d’exposition sont les plus élevés ? Quel impact peuvent-elles avoir sur les déplacements ou la vie quotidienne des LGBT ? Pour le tout nouvel Observatoire LGBT + de la Fondation, François Kraus et Paul Cébille analysent les résultats d’une enquête inédite ».

« Quelle est l’ampleur des actes homophobes en France ? Face à l’absence de données fiables sur le sujet, la Fondation Jean Jaurès et la DILCRAH ont commandé au département "Genre, sexualités et santé sexuelle" de l’Ifop la première enquête permettant de mesurer l’ampleur des actes de harcèlement ou d’agression à caractère homophobe dont peuvent être victimes les LGBT. Menée à partir d’un échantillon à la fois représentatif (méthode des quotas) et significatif (994 LGBT, extrait d’un échantillon national représentatif de 12 137 Français),  cet observatoire constitue une véritable "enquête pionnière" qui apporte pour la première fois des données fiables sur le nombre de victimes d’agressions ou de discriminations en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre ».

« Le guide dresse un état des lieux des LGBT phobies au travail  et démontre qu’elles restent très présentes, puisque 39% des personnes LGBT interrogées en France déclarent avoir fait l’objet de commentaires ou d’attitudes négatives au travail. Les discriminations peuvent survenir lors de la recherche d’emploi, au moment de l’embauche, jusqu’au déroulement même de la carrière. A titre d’exemple, 20 % des personnes LGBT interrogées se sont senties discriminées dans la recherche d’un emploi ou au travail au cours des 12 derniers mois ». La prise en compte des droits des personnes LGBT dans le milieu professionnel, lieu de socialisation des individus, est donc essentielle ».

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