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Statistiques nationales

« En 2022, les services de police et de gendarmerie ont enregistré 4 040 atteintes « anti-LGBT+ » : 2 420 crimes ou délits et 1 620 contraventions sur l’ensemble du territoire français. Les atteintes « anti-LGBT+ » sont en légère hausse en 2022 (+3 %). L'augmentation des crimes ou délits « anti-LGBT+ » enregistrés sur un an (+ 13 % par rapport à 2021) est compensée en partie par la baisse des contraventions (-9 %). Depuis 2016, les actes « anti-LGBT+ » enregistrés ont fortement augmenté : +129 % pour les crimes et délits et +115 % pour les contraventions ».

« En 2021, dans le contexte du prolongement de la crise sanitaire, les services de police et de gendarmerie ont enregistré 3 790 atteintes commises en raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre (« anti-LGBT+ ») : 2 170 crimes et délits et 1 620 contraventions sur l’ensemble du territoire français.

Ces atteintes prennent majoritairement la forme d’injures ou de diffamations (59 %). Par rapport à 2020, le nombre de crimes et délits « anti-LGBT+ » enregistrés est en hausse de 28 %, et celui des contraventions de 16 % (respectivement, + 12 % et + 32 % par rapport à 2019, année précédant la crise sanitaire) ».

« En 2020, dans le contexte exceptionnel de la crise sanitaire, marqué notamment par deux périodes de confinement national de la population, les services de police et de gendarmerie nationales ont enregistré en France métropolitaine 1 590 victimes de crimes ou délits "anti-LGBT". Par rapport à 2019, le nombre de victimes d’actes criminels ou dé- lictuels « anti-LGBT » enregistrées a diminué de 15 %, après une hausse de 36 % entre 2018 et 2019 ».

«  En 2019, en France métropolitaine, les services de police et de gendarmerie nationales ont enregistré 1 870 victimes de  crimes ou délits "anti-LGBT". Par rapport à 2018, le nombre de victimes d’actes criminels ou délictuels anti-LGBT enre gistrées a progressé de 36 %, après une hausse de 33 % entre 2017 et 2018 ».

« Près de 1 380 victimes de crimes ou délits "anti-LGBT" ont été enregistrées en 2018 par les services de police et de gendarmerie nationales de France métropolitaine (encadré 1). Dans trois cas sur quatre, la victime est un homme (75 %). Entre 2017 et 2018, le nombre de victimes d’actes criminels ou délictuels anti-LGBT enregistrés a progressé de 33 % ».

« Cette étude porte sur les victimes de crimes ou de délits (donc hors éventuelles contraventions) enregistrés par les forces de sécurité (police et gendarmerie) et commis en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre, réelle ou supposée, des victimes. Sont ainsi concernées l’ensemble des personnes victimes parce qu’elles sont – ou sont considérées comme – homosexuelles, bisexuelles ou transgenres. Par commodité on parlera par la suite d’infractions  "anti-LGBT", qui est la dénomination utilisée, notamment, par le plan de mobilisation contre la haine et les discriminations anti-LGBT présenté par le gouvernement le 21 décembre 2016 ».

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