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Violences et discriminations

« Sept ans après le lancement de sa Charte d’Engagement LGBT+ visant à une meilleure inclusion des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT+) au travail, L’Autre Cercle, l’association de référence pour l’inclusion des personnes LGBT+ en milieu professionnel, constate l’absence flagrante de visibilité des lesbiennes dans le monde professionnel. Dans ce contexte, l’association a lancé le projet VOILAT, Visibilité Ou Invisibilité des Lesbiennes Au Travail. Première étape : la réalisation de deux enquêtes, l’une quantitative menée par l’Ifop et l’autre qualitative conduite par L’Autre Cercle ».

« Dans le contexte actuel de montée des discours d'extrême droite, du nationalisme et des mouvements anti-genre, la lesbophobie se manifeste plus que jamais, or,  elle reste un phénomène incompris, sous-estimé et peu nommé. C'est pourquoi, au cours des derniers mois, l'EL*C a pris des mesures, en recueillant des cas et des données dans toute l'Europe et l'Asie centrale, en consultant toutes les organisations membres et en discutant avec des lesbiennes actives dans des contextes très différents ».

En anglais

« Le 5 mars 2015, SOS homophobie publie le rapport « Enquête nationale sur la visibilité des lesbiennes et la lesbophobie ». Ce document est le premier de ce type en France. Aucune enquête n'avait encore interrogé les lesbiennes sur la visibilité de leur orientation sexuelle et jamais un nombre aussi important de femmes (7 126 femmes partout en France ont répondu à notre questionnaire d'avril à juillet 2013) n'avait témoigné sur la lesbophobie.

L'objectif de l'enquête est double : d’une part, établir la visibilité que les lesbiennes accordent aujourd’hui à leur orientation sexuelle et, d’autre part, déterminer la part d'entre elles qui se déclarent victimes de lesbophobie. Ainsi, faire connaitre les violences auxquelles les lesbiennes peuvent être confrontées et permettre une meilleure appréhension de la lesbophobie ».

« Dans le monde du travail, les tensions, la concurrence, la précarité empêchent les différences de s’exprimer. Cette peur de la différence opprime celui qui est différent et rend suspicieux celui qui se voit dans la norme. Tout semble s’organiser dans les rapports sociaux au travail comme si la visibilité de la différence obligeait chacun à se positionner, à marquer son territoire, en transformant les relations de collaboration en relations d’opposition. Chronologiquement, la première discrimination intervient sur la partie visible de la personne : sexe, couleur, handicap, aspect physique, éventuellement maladie… Puis viennent les éléments de différenciation qui dérangent, la sexualité en étant le meilleur exemple. Il faut ici distinguer ce qui relève de l’évidence et ce qui ressort de l’invisible ».

« Les résultats présentés dans ce document sont issus d’une enquête effectuée par sondage auprès de 630 répondantes. Cette étude a pour objet de recueillir des informations sur la double discrimination dont peuvent être victimes les lesbiennes en tant que femmes et homosexuelles au travail. Le questionnaire a été diffusé uniquement sur le web d’octobre 2007 à octobre 2008 ».

« Chaque année, le rapport annuel de SOS homophobie établit le même constat : les lesbiennes témoignent beaucoup moins que les gays. Sur la ligne d’écoute, seulement 1 appel sur 5 émane d’une lesbienne. La lesbophobie est-t-elle un phénomène marginal ? La lesbophobie désigne les manifestations hostiles à l’égard des lesbiennes où se conjuguent homophobie et sexisme. À ce titre, ses divers aspects sont-ils difficiles à identifier ? Quels en sont les acteurs, les formes, les conséquences, les mécanismes ? Devant la pénurie d’informations et d’études spécifiques d'ampleur sur le sujet, SOS homophobie et sa Commission Lesbophobie ont décidé de lancer une grande enquête à travers la diffusion d’un questionnaire, conçu pour quantifier et analyser le phénomène afin de pouvoir mieux agir ».

« Premier dossier sur la lesbophobie réalisée par la Coordination Lesbienne en France en 2002 ».

« Depuis 1997, SOS homophobie publie un rapport annuel. Chaque année, cet ouvrage recense et analyse les témoignages recueillis par l’association. En 2020, le document prend le nom de Rapport sur les LGBTIphobies dans le but de mieux représenter la diversité des personnes concernées et des thématiques abordées ».

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