Pendant la pause, un collègue me dit que je lui plais. Je lui dis que je ne suis pas intéressée et que je préfère les femmes.

Une collègue.

Je travaille sur le tournage d’une série.
L’accessoiriste me parle d’une surfeuse en me montrant son compte Instagram.

Je discute avec une collègue qui sait que je suis lesbienne. Elle me parle de sa fille de 18 ans qui ne lui a encore jamais présenté de copain.

D’un collègue à qui j’ai retourné la question.

e fais partie de l’équipe d’entretien d’une piscine. Mes collègues savent que je suis lesbienne, sauf un. Je finis par lui dire. Après notre discussion, je pars dans les vestiaires pour prendre une douche. Il essaie de rentrer, frappe à ma porte.
J’ai dû m’enfermer à clé pendant que deux collègues le retenaient.

Au travail. J’échange avec un transporteur mandaté par la prestataire de ma boîte. Je ne connais ni l’une, ni l’autre.

Je suis pionne dans un collège. Je préviens le CPE que je vais devoir partir une heure plus tôt pour aller chercher ma compagne qui sort de l’hôpital.

En arrivant au travail, j’entends trois collègues discuter. Ils ne sont pas au courant pour moi.

Au travail, un collègue me drague de plus en plus ouvertement. Je finis par lui dire que je suis lesbienne.

Réaction d’un de mes collègues quand il comprend que je suis en couple avec une femme.

Lors d’une formation de saisonnier, un collègue me pose cette question le plus sincèrement du monde alors que je discute avec d’autres collègues.

Propos tenus par mon patron, devant d’autres collègues (hommes).
Je l’ai déjà entendu parlé de mon corps à des clients. Il sait que je suis Lesbienne.

Je déjeune avec des collègues au self de l’entreprise. L’une d’entre elles me dit ça.

Un collègue.

D’un collègue.

Je suis témoin d’une scène de harcèlement d’une collègue par un client.
Je décide d’intervenir en disant « et votre femme elle va bien ? ».

D’une collègue qui ignore que je suis lesbienne.

Propos adressés à ma mère par un de ses clients lorsqu’il comprend que je suis lesbienne.

Je travaille dans une école, j’apprends qu’une collègue parle de moi en ces termes. (1)
Un autre collègue me menace et m’insulte chaque jour un peu plus, ouvertement et souvent devant mes élèves. J’ai été licenciée alors que je subissais un harcèlement lesbophobe évident de la part de plusieurs enseignant·es et de la directrice. (2)

Djette dans une discothèque, j’annonce à mon patron que je suis enceinte et qu’il faudra me remplacer pendant mon congé maternité.

Au travail, au restaurant dans lequel je suis responsable de salle. Un extra en cuisine devient agressif car je l’ai tutoyé. Il souhaite qu’on reste poli parce que je cite, il “ne me baise pas”. Une dispute éclate.

Je travaille seule à une caisse.
Une cliente arrive devant moi et me dévisage de haut en bas.

Je dis à d’anciens collègues que j’ai rencontré une femme et qu’elle me plaît énormément.

Je suis en apprentissage en pharmacie. Un jour mon patron me convoque dans son bureau. C’était mon premier travail, depuis je préfère ne rien dire à mes collègues.

Je distribue des flyers dans la rue avec une collègue. Elle évite un couple d’hommes qui avance vers nous. Suite à ça, je lui dis que j’aime les filles et elle me répond qu’elle est “désolée pour moi”.

Je travaille avec des enfants. Lors d’une conversation avec mes collègues - toutes hétéro et mères - nous parlons de la confiance des parents envers nous. Tout le monde donne son avis, moi y compris. Une de mes collègues me lance cette phrase. Elles savent que ma femme et moi sommes en parcours PMA.

Une collègue de travail (très croyante) me raconte qu’elle a vu une femme aller chez le coiffeur et en ressortir avec “une coupe de garçon”. (1)
Je lui demande si elle me trouve normale et lui montre une photo de ma copine. (2)

Je travaille dans un collège. Un groupe d’élèves souhaite afficher une pancarte : “ les LGBT-phobies n’ont pas leur place à l’école”. La principale refuse l’acronyme, je lui propose d’écrire, lesbienne, gay, bi, trans.

Mon chef met son bras autour de moi et me dit qu’il veut me “faire l’amour très fort”.
Mal à l’aise, je lui réponds que je préfère les filles.
Après ça, je n’ai pas pu retourner travailler pendant trois semaines. J’ai fini par démissionner.

Un collègue.

Mon patron me licencie quand il apprend que je vis avec une femme alors qu’une semaine plus tôt il me confirmait la signature d’un cdi.